Les mutations du marché automobile
Le marché automobile est en constante évolution, et les dernières années ont vu émerger des tendances significatives. Depuis la crise du COVID-19 – et ses impacts majeurs, notamment sur l’approvisionnement de composants électroniques– les entreprises du secteur tentent de se réinventer pour maintenir leurs parts de marché. Chez les consommateurs, c’est la quête d’options de financement flexibles qui prévaut. Le point sur un marché en pleine(s) mutation(s) plus ou moins prévisibles, avec Frédéric Poncelet, Customer Success Manager du Marché Auto et des Crédits Conso chez iQera.
Les mutations technologiques
En attendant l’avènement des voitures autonomes, préfigurant un avenir où les conducteurs pourraient être de simples passagers, ce sont surtout les ventes de véhicules électriques qui, selon les termes de l’AIE (l’Agence internationale de l’énergie), connaissent une « croissance explosive ». En effet, avec 10 millions de véhicules électriques vendus dans le monde en 2022 et une prévision de 14 millions en 2023, les véhicules électriques gagnent en popularité à mesure que les consommateurs recherchent des solutions pratiques et respectueuses de l’environnement.
Et depuis que les membres de l’Union Européenne se sont accordés sur l’ambition d’un parc neuf « tout électrique » d’ici à 2035, c’est une concurrence sans merci que se livrent les constructeurs du monde entier pour occuper les premières places de ce marché. A moins que les impacts réels des véhicules électriques sur l’empreinte carbone – en particulier lors de leur production- ne conduisent les pouvoirs publics à revoir leurs positions d’ici là…
Ce qui ne serait pas sans risque pour les constructeurs, dont l’outil industriel lourd ne permet pas de trop fréquents virages stratégiques.
Les mutations financières du marché
Le secteur du financement automobile est confronté à des défis majeurs, tels que l’inflation, la transition vers la mobilité électrique, et les attentes de flexibilité des consommateurs.
En effet, la transition vers l’électrique ne fait qu’augmenter le prix des véhicules (environ + 20% par rapport à leurs équivalents thermiques), ce qui laisse douter de la capacité des consommateurs à suivre le rythme. Face à cette inflation conjuguée à la hausse des taux d’intérêts, le pouvoir d’achat des ménages est fortement limité.
L’industrie automobile se voit donc obligée d’innover pour concilier flexibilité et maîtrise des coûts, tout en assurant des solutions de financement accessibles aux consommateurs.
Les tendances du financement automobile de demain
Si, il y a 15 ou 20 ans, les achats de véhicules se faisaient majoritairement au comptant ou par le biais de crédits à la consommation « classiques », la location avec option d’achat (LOA) ou leasing, opté par 52% des acheteurs Français en 2023 devrait connaître un fort recul.
En effet, une nouvelle directive européenne sur le crédit à la consommation, adoptée par le Conseil européen le 12 octobre, change la donne et va certainement donner un coup d’accélération du passage vers l’abonnement.
Une modalité souple pour le consommateur qui pourrait ainsi changer de modèle de véhicule et même de catégorie en fonction de ses envies, ou de ses besoins.
« L’origine de cette transition est le fait que la LOA devra désormais afficher le TAEG et respecter le taux d’usure et s’apparentera ainsi à un crédit à part entière. Un problème pour les Banques et filiales financières adossées aux constructeurs, pour lesquelles la LOA permettait de pallier les hausses des prix des constructeurs ». précise Frédéric Poncelet.
Et les besoins en recouvrement ?
Dans un contexte où les marques automobiles disposent de marges de manœuvre réduites pour se réinventer en termes de services pour satisfaire leurs clients, les difficultés de recouvrement des loyers des contrats de leasing ou des frais de location constituent des risques majeurs. Depuis quelques mois les impayés des crédits repartent d’ailleurs à la hausse après plusieurs années d’accalmie.
Les entreprises du secteur doivent faire face à plusieurs formes de problématiques :
- la gestion des impayés ;
- la gestion des retards de paiement ;
- la récupération des véhicules loués ;
- la résolution des différends financiers ;
Le recouvrement de paiements en retard se révèle souvent complexe, car il concerne des biens amortissables à haut risque qui perdent souvent leur valeur par rapport au montant du prêt en souffrance. Et si la loi prévoit différents mécanismes de recouvrement des créances, le respect des de la relation client ne doit pas en souffrir.
iQera accompagne les problématiques de recouvrement du secteur Auto
Dans un contexte de mutations imprévisibles, de crise des impayés, iQera se positionne comme un acteur clé dans l’accompagnement des problématiques de recouvrement du secteur automobile. Grâce à sa parfaite connaissance du marché, des acteurs et des débiteurs, iQera offre des outils de gestion de recouvrement innovants et performants, permettant aux entreprises du secteur de l’automobile de :
- gérer efficacement les retards de paiements (avec d’excellentes stratégies de relance ajustées selon la clientèle et la nature du crédit) ;
- optimiser le recouvrement des créances ;
- de minimiser les pertes financières.
En s’adaptant à vos besoins spécifiques, iQera facilite le processus de gestion des impayés, tout en veillant à préserver votre relation client.